Le Japon a avoué qu’il envisage de reprendre la chasse aux baleines dans l’Antarctique à la fin de l’année 2015, malgré les appels internationaux demandant plus de preuves que les chasses ont un but scientifique.
Joji Marishita, le commissaire du Japon à la Commission Baleinière Internationale à déclaré aux journalistes le 22 Juin que la politique avait depuis longtemps pris le dessus sur la science quand il s’agit de la question de la chasse aux baleines.
Le comité scientifique de la Commission Baleinière Internationale a déclaré le 19 Juin que le Japon avait omis de donner suffisamment de détails expliquant la raison pour laquelle le pays voulais tuer près de 4000 rorquals dans l’Antarctique au cours de 12 prochaines années, selon l’Agence France Presse.
La proposition révisée du Japon cible 333 petits rorquals chaque année entre 2015 et 2027, environ un tiers de ce que le Japon avait déjà envisagé, ‘The Guardian’ a rapporté.
Sur leur site web, la commission a noté l’attention des medias sur la question du permis spécial de la chasse à la baleine ainsi que la proposition du Japon pour un nouveau programme de permis spécial dans l’océan Austral connu sous le nom de NEWREP –A.
Un groupe d’experts s’était déjà rassemblé pour évaluer la proposition et le rapport du Japon en Février ainsi que sa réponse par le comité scientifique de San Diego.
Le rapport prouvait que : « Cela n’a pas été possible pour le Comité Scientifique de parvenir à un consensus de l’ensemble du programme. »
Certains scientifiques ont estimé que les informations supplémentaires fournies par le Japon étaient suffisantes pour permettre au programme d’aller de l’avant comme prévu ; d’autres ont pensé le contraire.
« Cependant, tous ont reconnu l’importance de continuer à travailler sur des analyses supplémentaires, » le rapport réclamait aussi.
« Même le comité scientifique éprouve toujours de la difficulté à parvenir à une sorte de conclusion. »
Joji Morishita, négociateur en chef de chasse à la baleine du Japon
Morishita à déclaré aux journalistes : « Il n’y a aucune conclusion définitive dans le rapport même… ce qui n’est pas surprenant dans la CBI, parce que nous savons très bien que la CBI est une organisation divisée. »
En raison de cette division, même le comité scientifique a de la difficulté à venir avec une sorte de conclusion. « Encore aujourd’hui… nous essayons toujours de fournir autant de recherche scientifique que nous le pouvons, et nous essayons d’obtenir l’approbation du comité scientifique pour leur feu vert, » Morishita a dit, selon ABC News.
ABC News a noté que le Japon n’a pas besoin de la permission de la CBI pour procéder à sa chasse d’échantillonnage létal en fin d’année, car en fin de compte, il en est à chaque pays de délivrer des permis pour la chasse pour des raisons scientifiques.
Cependant, Tokyo « semble toujours être prêt à être conforme aux normes internationales, » a rapporté ABC.
Le Japon estime que la population mondiale des baleines, en particulier celle des petits rorquals, dont le Japon chasse, peut être chassée de façon durable.
La commission a interdit la chasse commerciale en 1986 mais le Japon à continué à chasser les baleines en vertu d’une exemption pour la recherche.
L’an denier, la Cour Internationale de Justice a jugé que l’expédition annuelle dans l’Océan Austral était une chasse commerciale déguisée ou masquée par la science pour contourner le moratoire internationale.