La population de plus de 10, 000 espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, de batraciens et de poissons a décliné de 52% depuis 1970.
Ceci signifie que dans moins de 2 générations humaines, la taille de la population de vertébrés aura diminué de moitié. Ces formes de vie constituent l’essence même de l’écosystème de notre planète – leur évolution mesure, tel un baromètre, ce que nous infligeons à notre planète, notre seule Terre. Si nous ignorons leur déclin, ce sera à nos risques et périls.
Nous abusons des cadeaux de la nature comme si nous avions plusieurs Planètes à disposition. Nous épuisons nos écosystèmes et ses processus naturels, et nous mettons en danger notre propre futur. La conservation de la nature et le développement durable vont de paire. Il s’agit non seulement de préserver la biodiversité et les espaces sauvages mais également de sauver l’avenir de l’humanité – notre bien-être, notre économie, notre chaine alimentaire et notre cohésion sociale – en vérité, notre survie tout simplement.
Dans un monde où tant d’êtres humains vivent sous le seuil de la pauvreté, protéger la nature peut paraître une affaire de luxe. Cette idée est totalement erronée car pour la plupart des populations les plus pauvres, la nature est l’unique moyen de subsistance. Il est important de prendre conscience que cette problématique est l’affaire de tous. Nous avons tous besoin d’une alimentation de qualité, d’eau pure et potable et d’un air sain à respirer – où que nous vivions sur terre.
Les choses ont pris une tournure si alarmante qu’il est difficile de rester positif sur notre avenir. Tournure dramatique certes, mais pas irréversible : c’est par nous que les problèmes environnementaux sont arrivés et c’est par nous que les solutions pourront être apportées.
BBC, le 16 septembre 2015
Un nouveau rapport évoque que la population marine a diminué de moitié depuis 1970.
L’étude cite que certaines espèces, surtout celles consommées par l’Homme présentent des chiffres encore plus inquiétants, avec des baisses de 74% dans les populations de thons et de maquereaux.
Ce rapport dit que l’activité humaine, la surpêche et le changement climatique ont un impact important sur la vie marine.
Ce document a été rédigé par le WWF et la « Zoological Society of London ».
« L’activité humaine a gravement détérioré l’océan. L’Homme a péché des quantités si importantes de poissons et a détruit tant de « nurseries » que la reconstitution des stocks de poissons n’a pas pu se faire », selon Marco Lambertini qui est à la tête du WWF International.
Selon le même rapport, le nombre de concombres de mer – perçus comme une délicatesse à travers l’Asie – a diminué de manière importante, avec une baisse de 98% dans les iles Galápagos et une baisse de 94% dans la Mer Rouge ces dernières années.
L’étude souligne le déclin de l’habitat– comme les champs naturels d’algues marines et de mangroves – qui ont une importance primordiale pour l’alimentation et la reproduction de nombreuses espèces.
Le changement climatique a également joué un rôle néfaste et a contribué à renforcer le déclin des populations sous-marines.
L’étude dit également que le dioxyde de carbone qui est absorbé par les océans les rend plus acides, ce qui a une fois de plus des répercutions négatives sur de nombreuses espèces.
Nous devons œuvrer pour que les générations futures puissent saisir l’opportunité que nous avons manquée, celle de mettre un terme à ce chapitre destructeur de notre histoire, et de construire un futur où l’Homme pourra vivre et s’épanouir en harmonie avec la nature .